mardi 6 août 2013

Fête de l'Amitié et des Veuves
Le 2 juin à Casteljaloux
 
Après avoir remercié Monsieur le Maire de Pindères qui nous recevait dans les magnifiques locaux de sa commune, mis à disposition gracieusement, le Président a demandé une minute de silence à l'attention de nos derniers disparus.
 
Puis il a remercié la section de Casteljaloux, son bureau et les veuves, qui ont accepté d'organiser cette journée en si peu de temps.
L'amitié qui nous unit et qui doit nous unir ne doit pas être une amitié superficielle mais une amitié solide, pérenne inusable et tenace.
Cette amitié, qui a commencé pour la plupart d'entre nous au cours de notre service militaire avec les camarades de nos sections, s'est étendue, ensuite à ceux qui ont vécu, comme nous, une partie de leur jeunesse sur les territoires d'outre mer où les craintes et les difficultés diverses nous rendaient plus sensibles à ce sentiment.
Il s'agit d'une amitié profonde et sincère.
Pas question ici, de cette amitié trop souvent théorique où l'on confond "Ami" et "Copain" alors il s'agit ou devrait s'agir entre nous, de considérer nos camarades comme des "alter ego".
Pour que cette amitié se fortifie, il nous faut partager beaucoup de temps ensemble comme cette journée car l'amitié s'accroît en partageant des valeurs communes et morales.
L'amitié qui est la nôtre se nourrit d'entraide, d'écoute réciproque, d'échanges de conseils, de loisirs en commun, de soutiens ponctuels face à l'adversité.
L'amitié ne crée aucune dépendance mais nous permet de partager le monde avec d'autres humains.
C'est ce que les Grecs anciens appelaient "Philanthropia" en français d'aujourd'hui "Amour de l'Homme".
Paraphrasant Montaigne qui disait au sujet de la Boétie il cite : "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer." "parce que c'était lui, parce que c'était moi." et dit : "Parce qu'il s'agissait d'eux parce que nous étions reliés par les mêmes valeurs."
Avant de passer la parole à Annie Tourtet, il a fait part d'une lettre qui l'a ému et qui doit attirer l'attention des ressortissantes de l'ONAC sur la nécessité qu'il y a à faire valoir tous leurs droits afin de leur éviter pareille mésaventure.
Jean Marie FREDERIC
 

 


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